1. |
Introduction
00:24
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2. |
Correspondances
02:58
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La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
- Correspondances (Charles Baudelaire)
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3. |
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To see a World in a Grain of Sand
And a Heaven in a Wild Flower
Hold Infinity in the palm of your hand
And Eternity in an hour
A Robin Red breast in a Cage
Puts all Heaven in a Rage
A Dove house filld with Doves & Pigeons
Shudders Hell thr' all its regions
A dog starvd at his Masters Gate
Predicts the ruin of the State
A Horse misusd upon the Road
Calls to Heaven for Human blood
Each outcry of the hunted Hare
A fibre from the Brain does tear
A Skylark wounded in the wing
A Cherubim does cease to sing
The Game Cock clipd & armd for fight
Does the Rising Sun affright
Every Wolfs & Lions howl
Raises from Hell a Human Soul
The wild deer, wandring here & there
Keeps the Human Soul from Care (...)
Auguries of Innocence (William Blake)
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4. |
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5. |
Sphinx
06:35
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Il trône dans l’Azur comme un Sphinx incompris,
Unit un cœur de Neige à la blancheur des cygnes,
Il déteste le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais il ne pleure et jamais il ne rit.
Tour à tour tendre, doux puis cruel,
Il réfléchit l’indolence et la pâleur du ciel.
Il se souvient comme s’il avait 1000 ans.
ll trône dans l’Azur comme un Sphinx incompris,
Unit un cœur de Pierre à la douceur d'un signe.
Il déteste le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais il ne pleure et jamais il ne crie.
Il est comme le roi d’un pays pluvieux,
Riche mais impuissant,
Jeune et pourtant très vieux.
Le Soleil s’est noyé dans son Sang qui se fige,
Car il ne puit trouver parmi les pâles roses,
Une fleur qui ressemble à son rouge idéal.
Mais toutes ces ruines ont une certaine rose,
Car il meut le ciel de jours poètes,
Et s’imagine déjà comprendre sans effort,
Le langage des fleurs et des choses muettes.
C’est la Vie qui console et la Vie qui fait vivre,
Et lui donne le cœur de marcher jusqu’au soir,
À travers la tempête, la neige, le givre,
C’est la clarté vibrante à son horizon Noir.
Alors, il trône dans l’Azur comme un Sphinx incompris,
Unit un cœur de Neige à la blancheur des cygnes,
Il déteste le mouvement qui déplace les lignes,
Et voilà qu'il en pleure et voilà qu'il en rit.
Sphinx (YOHNA)
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6. |
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Song Of Bloom
Des nappes d’eau s’épanchaient, bleues,
Entre des quais roses et verts,
Pendant des millions de lieues,
Vers les confins de l’univers.
Voici enfin sur le dernier fil de la mer,
Pendre la dernière montagne,
Comme un soupir pour se fondre,
Comme un décor de voile qui va s’enlever.
Les deux yeux fermés en un soir chaud d’automne,
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone.
Voilà que l’on distingue l’ombre d’un amant
Qui aime mais se tait,
Depuis bien trop longtemps.
Son parfum doux comme un secret dans les solitudes profondes,
Et son air curieux à l’image du Monde,
Au chant des violons, aux flammes des bougies,
Ses yeux sont la citerne où s’enivre son Ennui.
Il aime à trouver au détour d’un soir,
Un port retentissant où son âme peut boire,
À grands flots, le parfum le son, la couleur,
Et rêve d’un lieu où la vie afflue et s’agite sans cesse,
Comme l’air dans le ciel et la mer dans la mer,
Lieux aux peuples anciens des beautés inconnues,
Ombragés par un bois de sapin toujours vert.
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
N’ont dans notre Monde ni leur lieu ni leur place,
Et compriment son cœur comme un papier qu’on froisse.
Eros & Logos
Il compte les minutes et passent les heures,
Qui roulent comme l’encens sur un jardin de roses,
Espère refroidir l’Enfer allumé dans son Cœur,
Econduire la pause et le morose.
Jamais n’a-t-il cherché à baisser les armes,
Car toujours il a suivi cette lueur,
Ce quelqu’un à l’intelligence de ses larmes,
Cette amie à la confidence de son Cœur.
Song Of Bloom / Eros and Logos (YOHNA)
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7. |
Mysterium Tours, France
Mysterium est un projet Métamorphe qui conjugue la Note et le Verbe.
L'écriture de Mysterium se veut tantôt
poétique, tantôt symbolique, parfois politique mais aussi et surtout mélodique.
De volets en volets, Mysterium invite à un voyage au coeur de l'ineffable, un conte initiatique emprunt de philosophie, un espace de création engagé et tourné vers des valeurs que partagent ses artistes.
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